Berne (12 octobre)

Journée à Berne

(vendredi 12 octobre 2018)

 

     Ce fut de bon matin que nous sommes partis accompagnés par notre organisateur Bernard qui, à l'occasion, avait une double casquette :

      - celle de guide, fin connaisseur de la ville de Berne (en cela bien soutenu par Claude);

      - celle d'interprète franco-allemand (et vice-versa), parfois bien utile pour "certaines" personnes dont je tairais le nom (afin de ne pas être désagréable avec moi, entre autres)...

     On n'oubliera pas notre chauffeur "habituel", Olivier, toujours à l'écoute des gens, veillant à ce que personne ne traine sur le parcours; en plus, évidemment, de son travail quotidien pour nous emmener à notre destination.

     Partis donc vers 7h du matin pour arriver à Berne vers 11h... Eh oui, un vendredi matin, 2h pour rejoindre la frontière à Bardonnex et 2h pour le reste !

      Je ne suis pas là pour critiquer; ceux qui me connaissent le savent bien... Mais c'est (et ce sera) la seule fausse note de la journée... Et même pas imputable à nos deux guides, Bernard et Olivier.

      Premier contact avec la ville de Berne, près de la gare des trains : ces immenses regroupements de vélos, qui nous auraient fait croire que nous étions en Hollande... le paysage vallonné mis à part.

      La visite à travers les rues de Berne a commencé.

      Tout d'abord la Tour de la Prison (Käfigturm), en passant par "notre" première fontaine, surmontée d'une colonne (ce ne sera pas la dernière). Déjà de belles rues, avec des immeubles cossus et des vitrines... alléchantes.

       Puis direction la Tour de l'Horloge (Zytglogge); pour profiter de l'animation des personnages (jaquemarts,...), il fallait y être à midi... ... ... moins 4 minutes !

        Comme nous étions partis de bonne heure, 3/4 heure de pose sur la Kornhausplatz pour manger notre sandwich et profiter des alentours.

       D'un côté ses trams et les nombreux câbles, de l'autre côté une vue plongeante, depuis le pont, sur l'Aar (ou Aare) et, entre les deux, de magnifiques façades avec des débords de toitures assez impressionnants. Sans oublier la Fontaine de l'Ogre !!! Brrrh! "Moi, j'aime bien les petits-enfants...".

       C'est aux abords de cette place que certains ont pu voir une ruelle pavée, dont les pavés ont été payés par des donateurs qui, en retour, ont vu leur nom inscrit.

      D'ailleurs, il y en a un, qui était très célèbre à Berne et qui, par modestie certainement, a transformé un peu son nom et son prénom... Heureusement, des "oeils" avertis ont flairé l'entourloupe.

      Nous avons continué tranquillement par Kramgasse (ah! au fait "gasse" veut dire "rue"); certains devisaient sur les beautés de la ville; un autre en a profité pour "cancaner" avec une rencontre.

      C'est dans cette rue, que nous sommes passés devant la maison d'Albert Einstein , "relativement" belle, parmi des fontaines (dont une nous faisait remarquer que la "Justice" est aveugle) et des statues murales (parfois "osées").

      Nous quittons Kramgasse et faisons un détour par l'Hôtel de Ville (Rathaus) avec une très belle perspective sur Rathausgasse (vous avez traduit, j'espère).

      C'est tout près que nous avons vu la "Fontaine des Couillons" (je cite Bernard, évidemment  et toute ressemblance avec une personne, haut placée, existante ne peut être que fortuite).

 

         Retour dans la rue principale pour nous diriger vers le quartier de Matte, construit au bord de l'Aar (je ne mets plus le "e" final, par "fainéantise"...). Aux dire de Claude, cet endroit est assez exposé aux inondations en hiver; mais, là, aux beaux jours, que c'est attrayant; on y habiterait bien.

        C'est par ici que nous avons le "symbole" de Berne : la Fosse aux Ours (l'ours bernois, évidemment).

         Comme nous autres, les ours ont des occupations diverses : l'un travaille pour "gagner sa croûte" et va porter son tonneau au bateau; un autre se pavane au soleil et attend qu'un gentil (ou une gentille) touriste vienne lui faire des "guili" sur le ventre (à ses risques et périls); un troisième épate la "galerie" en jouant le funambule sur la flèche de la Cathédrale, on dirait.

      Après ce passage obligé de Berne, nous sommes montés (à pied) à Rosentgarten (le Jardin des Roses), où nous pouvions jouir de très belles vues sur la ville.

 Parmi le groupe, une certaine personne en a profité pour "nouer" une idylle avec un certain Albert E.  Soyons discrets et, de toute manière,  cette idylle fut pleine de "relativité".

        Au retour de cette belle montée ensoleillée, une pose avec une bonne bière s'imposait. A noter que le serveur a "payé de sa personne" et nous l'en remercions; mais, peut-être, était-il plus à l'aise dans son rôle de guide ?... Il est toujours plus facile de critiquer quand on est assis à table et qu'on regarde "l'autre" travailler.

       La dernière partie de cette très belle balade commençait avec Junkerngasse, ses façades toujours imposantes, ses arcades, des magasins "anciens" et un très bel Hôtel Particulier.

         A l'extrémité de cette rue, la Cathédrale, devenue Temple... Très jolie à l'intérieur; mais, malheureusement, on n'avait pas le droit de photographier (ils vendaient des cartes postales au magasin intérieur) et la surveillance était de rigueur. De plus, comme elle fermait à 17h, ce fut du rapide... Jean-Claude en a quand même profité pour acheter un "nounours bernois" pour compléter (et non pas terminer) la collection imposante de Martine.

    Un tout petit détour par la Münsterplattform (square près de la Cathédrale). Quelles vues magnifiques sur les jardins et maisons en contrebas et quelle ambiance calme et décontractée du vendredi soir. On y serait bien resté.

      On continue par Münstergasse (rue de la Cathédrale... et non pas du fromage!) avec ses magasins installés dans les caves. Magnifique; mais attention aux marches !

      Nous avons continué vers le Bundeshaus (Palais Fédéral de la Suisse; n'oublions pas que Berne en est la capitale administrative). Non sans côtoyer des personnes acharnées à une partie d'échecs, devant une assistance attentive et admirative.

      Encore un dernier petit détour vers l'Esplanade du Bundeshaus pour profiter des Alpes Suisses, enneigées, à la frontière avec l'Italie. Magnifique point de vue sur, entre autres, le Cervin (ou Matterhorn).

     On a rejoint une station de tram pour nous diriger vers le Centre Commercial Westside (du côté ouest de Berne, je crois) et nous restaurer en attendant Olivier qui ne pouvait conduire avant 20h25, règlement oblige. Peut-être remarquons-nous qu'une certaine fatigue régnait dans le groupe...

      Le car n'étant pas au Centre Commercial, Olivier, aidé de Bernard (rassurez-vous, c'est toujours Olivier qui pilotait...),  est allé le chercher vers 20h15 et nous sommes partis de Berne vers 21h20.

     Allez savoir pourquoi... On a mis presque une heure et demie de moins que le matin et le retour s'est passé dans un "silence de cathédrale"...

     A minuit (pile), nous étions sur la place de l'Office du Tourisme. Un bon "dodo" réparateur s'imposait après cette belle et rude journée très réussie.

     Bravo à tous pour cette journée et votre bonne humeur !

Pour toute l'équipe,

Didier