Séjour des Sardes 2 (25 au 30/09)
10 ans du Jumelage
Séjour des Sardes à Samoëns
(25 au 30 septembre) - Partie 2
Samedi 28 septembre : Journée près de Chambéry
Nous sommes partis le matin vers 8h45 pour environ 3 heures de route; ce qui justifia un petit arrêt "d'ordre technique" sur une aire d'autoroute.
Direction Myans, au sud de Chambéry, que nous avons atteint aux alentours de 11h30. Cette bourgade se trouve au milieu du vignoble de Savoie, au pied du Mont-Granier et a la particularité de posséder une double église, l'une construite sur l'autre.
Malheureusement, en ce samedi à midi, était prévue une messe dans la partie basse, la plus jolie. Il nous a donc fallu faire la visite de cette partie rapidement. Ce sont les aleas du "direct".
Un peu plus de temps pour la partie haute et l'entrée commune tapissée d'ex-votos. Une demi-heure, c'était un peu rapide; on ne peut-mais...
Après, nous sommes allés pique-niquer au bord du Lac de Saint-André, à quelques kilomètres de Myans. Un endroit calme en cette période avec vue sur le Granier.
Un grand merci à Martine, Annick et quelques autres pour l'installation et la préparation de ce pique-nique.
Après une période de repos, départ vers Chambéry pour une visite libre de la vieille ville.
Une période assez longue, en ce samedi après-midi, afin de trouver une place de parking libre et gratuite pour le car. Elles se font rares, ce qui tendrait à prouver que, "le rare étant cher", ce qui est "libre et gratuit" est cher ! CQFD.
Le car nous a donc laissés à un endroit près du centre ville pour venir nous rechercher au moment du départ.
La visite de la vieille ville nous a fait passer par la statue des éléphants (dite aussi des "quatre-sans-cul"), le pied du Château (malheureusement non visitable sans réservation), les traboules (où des conteurs exerçaient leurs talents), la cathédrale (avec ses peintures en trompe-l'œil, comme à Hautecombe), les rues piétonnes (dotées de magnifiques maisons),...
Un peu avant 17h, nous avons rejoint le point de rassemblement, où le car nous reprendrait.
A noter que, pendant cette attente, Jean, dans son "fors intérieur", hésitait sur son choix à droite ou à gauche... Certaines langues ont laissé entendre qu'il avait semblé opter pour des "talons hauts et de jolies chaussettes"... Peut-être, Pierrette pourrait-elle le confirmer ?
Le voyage retour a été un peu plus rapide; peut-être parce que nos amis sardes étaient attendus pour un repas, n'en doutons pas, excellent dans des familles d'accueil.
Dimanche 29 septembre : La Saint-Michel à Samoëns
De très bonne heure, et sous un beau soleil, les places, autour de la Mairie, étaient occupées par les différents protagonistes de la Saint-Michel.
Vers 11h, Jean-Jacques, notre Maire musicien, nous a proposés un concert, d'environ une demi-heure, sur l'orgue de notre église; le tout accompagné d'explications sur le fonctionnement de l'instrument.
Aux alentours de midi, nos hôtes sardes ont pu, grâce à des tickets distribués par Yves, se rendre au stand d'Handiglisse pour récupérer un plateau repas et se sustenter sur les tables dressées sur la Place du "Grou T'lli", comme le dirait la chorale du même nom.
L'après-midi, sans oublier une bonne bière, n'est-ce-pas Président, étaient proposées différentes activités, dont les danses folkloriques du Groupe Prazon.
Ensuite, grâce à Claude... et sa casquette, le petit train nous a emmenés au Tannay Gris pour voir le musée de Fabrice. Des voyageurs, à l'esprit "mal placé", ont remarqué qu'il n'y avait pas que les vaches qui regardaient passer les trains...
Au musée, nous y avons été accueillis, en costume savoyard, par le père et l'oncle de Fabrice; ils nous ont faits profiter de tous les instruments et véhicules anciens; en particulier, le corbillard et la moto, particulièrement prisés par Michel... Enfin, surtout la moto !
Un excellent moment prisé de tous; mais il nous faut repartir pour assister à une inauguration. En "rail", Claude, avec son extrême gentillesse, a récupéré un "train-stoppeur"... vers les Péterets.
A noter qu'un certain habitant de ce lieu n'a même pas "daigné" offrir un peu de calva à ces touristes... Ah! Les Cauchois............
Peu de temps après, devant la Mairie, avait lieu l'inauguration de la statue sculptée par Gigi Taras, à l'occasion des 10 ans du Jumelage.
Discours et applaudissements nourris, en particulier pour Gigi, de la part de l'assemblée.
Le soir, vers 20h, la Municipalité offrait à nos hôtes sardes, ainsi qu'à un certain nombre de personnes s'étant investies, d'une façon ou d'une autre, lors de cette semaine, un repas-spectacle.
Lors de l'apéritif, des discours furent prononcés, concernant le passé du jumelage, la semaine écoulée et des projets d'avenir. Notre "L'Olivier" ne pouvait manquer d'immortaliser cela (voir article à la fin).
Le repas, comme à l'accoutumée, fut réussi. Il suffit de voir la tête de "certain" et des commentaires que cela provoqua.
La partie spectacle fut animée par l'orchestre de cuivres, bien connu dans notre région (et même au-delà), "le Brass Band de Savoie".
Comme cela est une habitude, surtout pour ceux qui ont eu l'occasion d'assister à leurs concerts dans des salles et des circonstances adaptées, la prestation fut d'une grande qualité.
On ne peut donc que regretter, l'ambiance festive devenant un facteur négatif, une écoute irrégulière. Manger, parler et écouter ne sont pas toujours aisés à exécuter en même temps...
Durant une partie de cette prestation nous avons eu le droit au dessert, représentant les 10 ans du jumelage.
Pour clôturer cette très bonne soirée, Claudia Tatti est passée parmi toutes les tables avec un plateau d'amorosi de sa fabrication. Et c'était excellent; n'est-ce-pas Daniel ? Sans une certaine retenue, on en aurait bien repris.
GRAZIE, CLAUDIA
Tout a une fin; il a bien fallu que la soirée s'achève, afin que nos hôtes reprennent des forces pour le voyage de demain et de la nuit suivante.
Lundi 30 septembre : Départ
Le matin, vers 8h, sur la Place de la Patinoire, où on s'était trouvés il y a déjà cinq jours, amis sardes et français étaient réunis... prêts pour le départ... et quelques au-revoir "mouillés".
Après une étape à Aoste, Serafino a téléphoné à Jean-Claude, de Gênes, pour dire qu'ils étaient prêts à embarquer et qu'ils étaient remplis de très bons souvenirs de leur séjour septimontain. Cet appel fut renouvelé le lendemain matin, en arrivant sur leur Terre sarde.
Merci à tous, Sardes et Français, pour ces quelques jours
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Article du Messager du jeudi 3 octobre
